lundi 11 janvier 1999

Un acquéreur pour acheter ma voiture

Mohammed, croyant bien faire, me réveille à 7 heures. Dur. Je vais retrouver les français toujours bloqués sur le train. Ils en ont plus que marre. Il n’y a pas grand chose à faire dans ce coin. Je rencontre enfin le fameux Jagger qui s’occupe du transport des voitures. Il a la tête d’un brigand sympa. Il me propose de mettre ma voiture sur la plate-forme moyennant un surcoût important pour déplacer les deux autres véhicules s’y trouvant déjà. Je refuse la proposition. D’abord, je ne suis pas si pressé que ça et en plus, j’ai peut-être un acquéreur potentiel pour vendre la voiture. Nous allons aux bureaux de la gare pour voir le chef de mouvement et lui demander la confirmation que le train part bien aujourd’hui. Il promet un départ en début d’après-midi. Je n’ai aucune confiance en ces types, ils ont l’air aussi pourris les uns que les autres. Je vais acheter des cartes postales et quelques courses avant de retourner déjeuner avec Mohammed. Il me confirme que le directeur de la radio est intéressé par la voiture. Vu les difficultés à prendre le train, ce n’est peut-être pas une mauvaise solution de la vendre. Nous passons le voir en début d’après-midi. Il a l’air intéressé. Il repassera ce soir avec un mécanicien pour voir l’état du moteur. Je retourne à pied voir les français. Ca bouge un peu, la locomotive prépare le convoi. Les français reprennent espoir. Leur plate-forme est placée juste devant un wagon de chevaux de course. Je constate que des petits voleurs m’observent de loin. Un type, gentiment, me raccompagne à la radio. Je dîne avec les hollandais un très bon couscous qu’a préparé Mohammed. Le directeur passe rapidement et m’informe qu’il repassera plus tard. Dans la nuit, trois français bordelais à peine aimables débarquent pour repartir le lendemain matin pour le Sénégal. Grâce à l’installation de la moustiquaire, je peux dormir sans me réveiller dans la nuit.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire