mardi 19 janvier 1999

La réception de l’AFVP

J’arrive enfin à joindre Sangaré qui me propose de m’aider à obtenir les pièces administratives qui me manquent. Je vais le chercher à son foyer où il me présente le commandant de gendarmerie. Tout d’abord, nous passons aux douanes pour obtenir mon passavant. Puis nous passons à l’assurance pour prolonger la mienne de 15 jours. Enfin, nous passons à la banque pour retirer de l’argent avec ma carte visa. Malheureusement, ça ferme à midi et nous arrivons trop tard. Je décide alors d’aller changer mes traveller’s chèques qui ne me serviront plus à l’hôtel de l’Amitié. Sur la route, nous rencontrons Cyril qui marchait sur le chemin de la case. Nous le prenons avec nous en voiture. Sangaré me fait visiter l’état major de la gendarmerie. Je serre les fesses. On ne peut pas dire que c’est un endroit que j’apprécie particulièrement. Nous allons déjeuner un riz gras dans un boui-boui sénégalais. Cyril retrouve un couple de français qu’il a rencontré à Dakar. Nous le laissons et partons au bureau de Sangaré où il me fait une lettre de complaisance demandant au destinataire de faciliter mon voyage. Je ne sais pas si cela servira à quelque chose mais en tout cas c’est gentil de sa part. Nous nous disons au revoir et je lui offre un peu d’argent pour son mariage. Le soir, nous assistons à une réception qu’a organisé le directeur général de l’AFVP pour clore le séminaire qui rassemblait tous les responsables administratifs et financiers de l’ONG. Il y a pas mal de monde et j’en profite pour avoir des nouvelles de Gilbert, mon ancien directeur à Ouaga. Il parait qu’il est en ce moment à Nouakchott. Moi qui le croyais en retraite. Je rencontre aussi le représentant de Madagascar. Nous discutons un peu et promettons de nous revoir à Tana. Nous saluons le ministre de l’éducation qui a travaillé avant à Linas. Nous avons un fou rire lorsque Cyril se présente en tant que volontaire spécialisé dans le djembé. La soirée se termine vers 22 heures. On a bien mangé et bien bu. Merci l’AFVP. Nous discutons avec un couple de volontaires de Kayes qui reviennent d’un voyage en France. Il parait qu’il fait froid. Cyril aimerait bien venir avec moi à Bobo, mais il n’a pas son visa et il est à court d’argent. Peut-être nous retrouvons-nous là-bas.

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