samedi 2 janvier 1999
Arrivée à Nouakchott
Vers 7 heures du matin, nous arrivons enfin à Nouakchott. Sur la plage, c’est le départ des pêcheurs. Le guide nous fait prendre un raccourci pour éviter un poste de police. Pas de chance, ils nous ont vu. Un motard nous poursuit et nous arrête en nous engueulant. Nous lui expliquons que notre panne nous a conduit à aller au plus court. Il contrôle nos passeports puis nous laisse partir en nous conseillant de ne plus recommencer. Le guide nous conduit au camping "Les roses" géré par des maures. Ca a l’air propre et assez sympa. Nous y retrouvons nos amis français qui sont arrivés la veille. Leur voyage s’est bien déroulé. Franck part avec Félix faire réparer le radiateur. Moi, je vais faire un tour en ville avec Xavier et Line. J’achète des timbres à la poste. Je ne trouve pas de cartes postales assez jolies. Rentré au camping, je prends une douche qui me fait un bien fou. Nous allons déjeuner avec le groupe de français dans un petit restaurant qui sert des hamburgers à l’africaine. Je prends deux sandwichs pour Franck et Félix qui ont préféré rester au camping pour remonter le radiateur réparé. Après réflexion, je décide de racheter la voiture de Xavier, une Renault 20 diesel, et de continuer le voyage avec eux vers Dakar. L’ambiance avec Franck et Félix n’étant plus au beau fixe depuis Agadir, c’est sûrement mieux comme ça. De plus, j’ai envie de prendre mon temps pour en profiter un peu plus. Ils sont pressés d’arriver à Ouaga, pas moi. Félix prend ma décision avec étonnement et s’inquiète plus pour l’aspect financier de leur voyage dans la mesure où jusqu’à présent, c’est surtout moi qui sortais les sous. Je dors deux bonnes heures bien récupératrices. Je discute avec deux allemands très courageux qui voyage en vélo et vont jusqu’à Abidjan. Nous dînons avec toute l’équipe dans un restaurant camerounais qui sert un délicieux poisson, du Thiof à l’attiéké. Nous avons une discussion avec Yvan sur le coût des guides qui nous ont fait traverser le désert et qui me parait prohibitif. Lui trouve ça normal. Il a sans doute raison…
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