dimanche 10 janvier 1999
Kayes
Mohammed a préparé mon petit déjeuner. Je lui donne un peu d’argent pour qu’il puisse acheter de quoi faire le repas de midi. Le pneu arrière de ma voiture est crevé. Il n’a sans doute pas apprécié la piste d’hier. Je pars donc le faire réparer. Le petit réparateur de pneu me fait voir que le pneu est foutu. Heureusement que j’en ai quatre de rechange. Il me propose de me trouver un acquéreur pour l’achat des deux autres roues de secours dont je n’aurai plus besoin. Malgré plusieurs contacts, cela ne donne pas grand chose. Au moins, ça m’aura fait visiter la ville. Je vais à la gare pour trouver une place sur le train. J’y trouve quatre français et un suisse qui attendent sur la plate-forme d’un wagon depuis deux jours. A chaque fois, on leur promet un départ pour le lendemain. Ils commencent à en avoir marre d’attendre. Ils me conseillent d’aller faire viser mon passeport à la police. Au commissariat, les flics m’obligent à prendre une assurance hors de prix. Ils doivent sûrement toucher dessus. Je retourne à la radio où Mohammed m’a préparé un super repas. De l’omelette et une bière. A 14 heures, je vais récupérer ma carte grise et mon attestation d’assurance chez les flics. Puis je retourne à la gare pour me renseigner sur le coût d’une place pour ma voiture sur la plate-forme d’un wagon. La piste pour se rendre à Bamako est très mauvaise et je ne me sens pas le courage de la faire tout seul. Il n’y a rien d’urgent car le train ne partira sûrement pas ce soir. Je leur demande de venir à la radio locale m’avertir avant le départ. Je dîne avec les hollandais. Mohammed nous a fait des frites. J’ai mal dormi à cause des moustiques. Demain, il faudra que je mette la moustiquaire.
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