vendredi 22 janvier 1999
La route de Ouaga
Je prends mon petit déjeuner à l’hôtel. J’envoie les cartes postales et passe dire au revoir à Léonie. Je pars de Bobo vers midi. La route est toujours aussi belle mais monotone. Je m’arrête manger un morceau à Boromo où je rencontre un suisse allemand architecte qui fait des interviews et enquêtes sociologiques avec un petit magnéto numérique. Nous discutons un peu puis je reprends la route avec un stoppeur. C’est un amateur de djembé. Il voudrait devenir musicien plus tard. Près du pont qui enjambe la Volta noire, nous tentons d’apercevoir les éléphants. Ils passent souvent à cet endroit. Mais sans succès. Nous arrivons à Ouaga vers 18 heures. Il y a plein de policiers équipés de matraques à tous les coins de rue. Tout est fermé et le marché est vide. C’est assez impressionnant. Je dépose mon stoppeur et me dirige vers la maison de Félix que j’arrive à trouver assez facilement. Ils m’attendaient tous. Il y a Félix, Noëlla, Jacqueline, ses sœurs, Cita, sa copine, et Edwige, Emilie, Angélique, ses filles. Les retrouvailles sont chaleureuses. Je reste dîner et dormir. Félix me raconte la suite de leur voyage avec toute leurs mésaventures. En fait, Georges et Yvan ont cassé leur voiture à une centaine de kilomètres de Nouakchott et Franck leur a proposé de monter leur véhicule dans le camion jusqu’à Ouaga. Ils ont roulé presque sans s’arrêter jusqu’à Zaba. Apparemment, ça ne s’est pas très bien passé avec Georges qui était pénible. Finalement, je crois que j’ai bien fait de les quitter en cours de route. Félix me montre les photos du voyage puis nous allons nous coucher.
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