jeudi 21 janvier 1999

Bobo-Dioulasso

Je ne retrouve plus ma montre, j’ai du la perdre quelque part. Je ne sais donc pas quelle heure il est lorsque je me réveille. Il doit être tôt car j’entends la sirène. Je prends mon petit déjeuner dans une buvette juste en face de l’hôtel. Je vais à la poste pour acheter des timbres. J’ai une grande discussion politique avec la préposée aux timbres sur les événements du moment. Je retourne chez Léonie qui me propose de l’accompagner chercher du carrelage pour sa chambre et sa salle de bain. Les choix du magasin ne sont vraiment pas terribles. Je la quitte et vais déjeuner au resto de l’Entente où je déguste un avocat crevette et une brochette. Je passe chez un réparateur de pneu pour faire réparer ma roue. Elle est percée de partout. Il faudra s’en passer. Je la garde tout de même, on ne sait jamais. J’achète des cartes postales en batik. Je vais dîner à l’Entente Plus, le nouveau nom du Mackno, qui me rappelle de vieux souvenirs bien sympas. Je discute avec l’ancien gardien qui connaissait très bien Michel l’ancien propriétaire, une vieille connaissance. Il est mort de maladie inconnue il y a cinq ans. Dommage, il était bien sympa. En retournant à l’hôtel, je reconnais Philippe et Thierry, deux des français qui ont fait le voyage sur la plate-forme du train à Kayes. Ils ont loué une villa à quelques kilomètres de Bobo. Ils me proposent de les suivre là-bas pour venir boire une bière. J’accepte. Ils sont tous là. L’ambiance est sympa. L’un deux a fait une grande partie du voyage à vélo. Je les quitte tard dans la nuit. J’espère pouvoir partir demain pour Ouagadougou malgré la journée "ville morte" organisée par les syndicats.

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