samedi 19 décembre 1998

Une journée à Malaga

Comme nous ne savons pas si les véhicules utilitaires ont le droit de rouler le week-end en Espagne, nous décidons de rester une journée de plus à Malaga pour éviter les problèmes avec les flics. La nouvelle maison de Grosloup est très spacieuse avec une piscine. Il projette d’aménager le sous-sol pour y faire son atelier de lutherie. Vers 11 heures, Félix, Frank et moi descendons en ville en bus pour se renseigner sur les horaires et tarifs des bateaux qui vont à Melilla (enclave espagnole en territoire marocain). Dans le bus les gens n’arrêtent pas de papoter. Ca change de l’ambiance morbide du métro parisien. La traversée de la méditerranée par Malaga ne s’avère pas intéressante. Chère et longue. Il vaut mieux passer par Gibraltar. Nous prenons un pot sur le port. Passage obligé à la poste pour que Félix et Franck puissent téléphoner à leur famille. Nous achetons des fleurs pour Salou pour la remercier de son accueil. En fin d’après-midi, nous allons faire des courses avec Grosloup et Claude-Maurice. Le soir, nous invitons toute la famille Baille à manger des tapas dans un resto prés de chez eux. Au début, nous sommes seuls dans une immense salle. Il est pourtant plus de 22 heures. Puis les gens arrivent. L’ambiance devient vraiment sympa. Les gens chantent, dansent et rient ensemble. La note est salée mais on s’est bien amusé. A la sortie, Franck s’est fait harponner par un type un peu bourré qui nous tient la jambe avec des histoires grivoises. Au bout d’une demi-heure, Grosloup, inquiet, vient nous chercher. Frédéric nous fait des remontrances à peine voilées. On va se coucher.

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