mercredi 16 décembre 1998

Première escale à Bordeaux

Franck se lève aux aurores pour finir le chargement du camion. Nous ne partons que vers 11 heures. La première étape sera Bordeaux. Nous avons prévu de dormir ce soir chez mes parents. A la sortie du village, nous croisons Jean-Luc dans son semi remorque. Nous lui faisons nos adieux et reprenons la route. Franck décide de passer par Paris plutôt que de contourner par la Francilienne. Il s’arrête faire une pause près de la porte d’Ivry pour prendre un café chez une copine dont l’ami tient un bar. Comme le tabac de Claude-Maurice empeste, nous décidons d’un commun accord de ne pas fumer à l’intérieur du camion. Félix propose qu’on s’arrête à Poitiers pour voir Amidou et pour acheter une machine à écrire qu’il veut ramener au Burkina. Vu l’heure tardive à laquelle nous sommes partis, je lui fais comprendre que cette escale va nous retarder et qu’il vaut mieux ne pas s’arrêter. Cela contredit ses plans. Il fait la tête durant tout le trajet. Ça commence mal. Comme le camion ne roule pas à plus de 90 km/h, nous prenons la nationale. Nous perdons pas mal de temps à Orléans dans les bouchons. Pour faire plaisir à Félix, nous décidons finalement de nous arrêter à Poitiers. Amidou et sa femme nous accueillent gentiment. Félix en profite pour acheter deux machines à écrire d’occasion. Nous quittons Poitiers à la tombée de la nuit. J’appelle maman pour la prévenir de notre très probable retard et lui demande de ne pas nous attendre pour dîner. La route paraît interminable. Nous arrivons à Bordeaux vers minuit. Nous dînons sans faire de bruit un super repas que nous avait préparé maman. Laurent, un copain de Félix, passe le chercher pour l’emmener chez lui dans les landes. Nous le récupèrerons sur la route de Bayonne demain.

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