samedi 26 décembre 1998
Laâyoune
Nous profitons de la présence d’un jardinier qui entretien les espaces verts pour remplir nos bidons d’eau. Franck et Félix vont prendre un café. Pendant ce temps j’en profite pour faire un tour dans la ville. Tout est organisé autour du tourisme. Je change de l’argent dans une banque de la Société Générale marocaine. Je visite un centre commercial touristique vide et sans intérêt. Agadir est à la porte du désert. C’est maintenant que commence la vraie traversée. La route jusqu’à Tan-Tan n’a pas beaucoup d’intérêt. L’ambiance dans le camion est un peu glaciale suite à la conversation d’hier soir. Après Tan-Tan, la route longe de superbes falaises hautes d’au moins trente mètres jusqu’à Tarfaya. Nous nous arrêtons pour prendre quelques photos. Félix a peur du vide et ne veut pas s’approcher du gouffre. Il y a de nombreuses épaves de bateau échouées sur les rochers. On peut apercevoir plusieurs petites cabanes de pécheurs à la ligne au bord des falaises. Nous voyons nos premiers dromadaires. Nous arrivons à Laâyoune la nuit. La ville a l’air accueillante. Nous mangeons de très bonnes pizzas. Un groupe d’enfants nous harcèle puis lassé s’en va. N’ayant plus de tabac à rouler, j’achète des cigarettes à un prix défiant tout concurrence. Après avoir dîné, nous décidons de trouver un endroit plus calme pour pouvoir dormir dans le camion. On fait le plein dans une station à la sortie de la ville. L’ex-Sahara Occidental étant occupé totalement par les marocains depuis 1979, ces derniers ont décidé d’en faire une zone franche pour pousser les gens à venir s’installer dans cette région plutôt inhospitalière. On achète donc le gasoil à 1,70 francs le litre. Nous continuons la route vers la mer. Laâyoune Port est une zone industrielle dont le port tout illuminé est en pleine activité. Nous tentons de poursuivre car l’endroit n’est pas vraiment propice au camping. Finalement, nous trouvons un petit village de pêcheur à quelques kilomètres de la route. Après avoir demandé l’autorisation, nous dormons là avec les vagues en bruit de fond.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire