dimanche 27 décembre 1998
Dakhla
A mon réveil, je vais me promener dans le village de pêcheurs et prendre quelques photos. Les baraques sont faites de bric et de broc. Quelques barques de pêcheurs sont posées sur la plage. Le village est désert. Nous reprenons la route qui devient monotone. C’est toujours un peu le même type de paysage. Désert, falaises, mer et ciel bleu. Franck veut se baigner mais nous ne trouvons aucun accès à la plage. De toute manière, je pense qu’elle doit être beaucoup trop froide à mon goût. Nous faisons une sieste au bord de la falaise où quelques pêcheurs viennent discuter avec nous. L’un d’eux, un ancien militaire parlant très bien le français, vient nous demander de lui soigner la paume de sa main blessée par un poulpe. Je désinfecte la plaie et lui mets un pansement. Il est ravi. Je lui offre une cigarette et nous repartons. Nous sommes arrêtés par plusieurs barrages de police qui nous font remplir des fiches de renseignements dont les prénoms de la mère et du père (marrant). C’est à l’un de ces barrages que nous faisons la connaissance de Georges et Yvan, deux français qui font la traversée en voiture. Dakhla est une presqu’île complètement désertique où il ne pleut pas depuis plusieurs années. Les seules activités sont la pêche et la garnison militaire. La ville est en pleine construction. Pour des raisons politiques, le Maroc investi énormément dans cette région. Il existe un camping rempli de routards plus ou moins farfelus. Il y a des vieilles camionnettes bariolées et des 4x4 flambant neufs. Nous préférons camper à l’extérieur pour être plus tranquille. Nous mangeons dans un restaurant plutôt pas mal. Des brochettes de poissons pour moi, un couscous pour Franck et du riz pour Félix. Franck fait le difficile pour manger son plat, c’est Félix qui le finit. Nous achetons des piles pour la torche. Elle ne marche toujours pas. En fait, c’est la lampe qui est grillée. Nous allons dormir à deux kilomètres du camping prés d’une petite crique. Il parait que j’ai ronflé toute la nuit. Enfin, c’est Félix qui dit ça.
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