mardi 29 décembre 1998

Le bouchon

Le départ du convoi est annoncé pour 10 heures, mais nous savons qu’il ne part jamais à l’heure. Auparavant, nous retournons au camping pour récupérer les habits de Félix qui y sèchent, puis en ville pour acheter du pain et des boissons. Vers 10 heures, nous nous rallions au convoi qui se forme petit à petit près du barrage de police. Il y a déjà une cinquantaine de véhicules qui attendent. Les douaniers fouillent chaque véhicule et demande le rituel petit cadeau. Nous refusons, ils n’insistent pas. Nous stationnons en attendant que tout le monde passe la douane. L’attente est longue. Les militaires qui accompagnent le convoi prennent les passeports de tout le monde. Finalement, nous ne partons qu’à 15 heures comme nous l’avaient prédit quelques habitués. Le convoi roule plutôt plus vite que nous ne l’imaginions. La route goudronnée est étroite, mais toujours aussi bonne. A certain endroit des bancs de sable ont recouvert la route et il faut les contourner. Nous longeons toujours la mer. Les plages sont superbes mais sûrement minées. Il est strictement interdit de sortir du convoi. Vers 22 heures, nous arrivons enfin au campement dit "le bouchon". Nous trouvons une place à coté de nos amis de voyage pour garer le camion. Les voyageurs sont dans l’ensemble sympas. Il y a beaucoup d’allemands assez bruyants, des suisses, quelques espagnols, des mauritaniens qui font du trafic de Mercedes et bien sur une majorité de français. La nuit est très fraîche. Le pauvre Félix est transi de froid. Pour se réchauffer, il tente de se brancher une bretonne baba cool sans succès. Je demande au groupe de jeunes bretons campant juste à coté de baisser un peu le son du djembé. Y a pas de problème.

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