dimanche 7 février 1999

Chez Maïssata

Nous appelons Maïssata pour l’informer de notre arrivée et lui donnons rendez-vous à midi devant notre hôtel. Après un petit déjeuner copieux, nous allons consulter nos messages sur internet. J’ai un nouveau message de Delphine et un autre d’Edith. A 13 heures, Maïssata arrive enfin. Nous allons manger un riz sauce chez elle. Son père passe voir le camion. Il a l’air d’être intéressé. Il nous demande d’aller voir son garagiste cet après-midi pour contrôler son état mécanique. Nous allons faire la sieste chez Maïssata. Ils ont sorti des matelas dans la cour spécialement pour nous. Nous avons la compagnie d’un petit singe. Heureusement, il est attaché à un arbre par une laisse car il a l’air un peu agressif. On s’ennuie un peu. La visite chez les mécanos se passe bien mais il faut attendre ce soir la réponse du vieux. Le soir, nous décidons d’aller manger une brochette à l’Entente Plus. Maïssata nous en veut un peu de ne pas être resté chez elle pour manger le foutou de maïs qu’elle nous avait préparé. On lui explique qu’on avait envie de sortir un peu. La nuit a été plutôt mouvementée. Maïssata veut absolument qu’on dorme dans sa chambre. Comme on ne veut pas la déranger, on lui fait comprendre qu’on préfère dormir dans le minibus. Maïssata insiste lourdement. Pendant la joute amicale dans le minibus, je laisse tomber ma cigarette allumée sur le siège arrière. Impossible de la retrouver. Finalement, Maïssata nous laisse tranquille. Pendant la nuit, une drôle d’odeur de brûlé se fait sentir. C’est la mousse du siège qui brûle. On l’éteint en urgence avec de l’eau. L’odeur du brûlé mouillé est insupportable. En plus, ça a l’air d’attirer nos amis les moustiques. On ne peut pas dire que la nuit fût bonne.

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